Quelles sont les origines du théâtre?
À l'origine, le théâtre vient de la Grèce. Déjà, au Ve siècle avant J.-C., des représentations théâtrales avaient lieu lors des fêtes de Dionysos, le Dieu de la création et de l'ivresse. En fait, le théâtre commence avec les cérémonies religieuses de la Grèce antique. Lors de ces cérémonies avait lieu un grand concours de tragédie pour lequel les auteurs devaient présenter une tétralogie, c'est-à-dire trois tragédies et un drame satyrique. Dans la même journée, les spectateurs assistaient aux quatre représentations. De plus, les pièces étaient jouées dans un théâtre de plein-air et les acteurs étaient pratiquement tous des hommes. Les genres théâtraux mis de l'avant étaient les tragédies ainsi que les comédies. Dans les tragédies grecques, le héros de la pièce représentait souvent un roi ou un prince. Ce qu'il y a de particulier avec les tragédies de cette époque, c'est la présence du chœur sur la scène. En effet, en chantant, le chœur commentait l'action qui venait de se dérouler sur la scène. La fin d'une tragédie fait souvent la démonstration du drame vécu par le personnage principal. Quant à la comédie, elle représentait surtout des conflits familiaux.
Michel Tremblay s'inspire du théâtre de la Grèce antique entre autres avec Les belles-sœurs. En observant cette pièce, on peut constater qu'en se regroupant entre elles, les belles-sœurs forment un chœur. L'auteur reprend cette forme théâtrale pour permettre à ces femmes d'exprimer leur mécontentement quant à leur quotidien. Finalement, la pièce se termine avec une Germaine Lauzon désespérée et bouleversée par la tournure des évènements. Cette fin s'inspire également du théâtre de la Grèce antique en raison de l'aspect tragique mis de l'avant par Michel Tremblay.
Michel Tremblay s'inspire du théâtre de la Grèce antique entre autres avec Les belles-sœurs. En observant cette pièce, on peut constater qu'en se regroupant entre elles, les belles-sœurs forment un chœur. L'auteur reprend cette forme théâtrale pour permettre à ces femmes d'exprimer leur mécontentement quant à leur quotidien. Finalement, la pièce se termine avec une Germaine Lauzon désespérée et bouleversée par la tournure des évènements. Cette fin s'inspire également du théâtre de la Grèce antique en raison de l'aspect tragique mis de l'avant par Michel Tremblay.